exposition à l’artothèque, du vendredi 3 octobre au samedi 13 décembre 2025
Pour son exposition À travers l’évolution, nous voyageons, Andrew Lewis investit le mur courbe de l’artothèque. Vingt-trois œuvres, essentiellement de grand format, peintures à l’huile et dessins au fusain, qui se lisent comme un travelling spatio-temporel.
Le fil conducteur de l’exposition, comme souvent dans le travail d’Andrew Lewis, est l’évolution, abordée à différentes échelles : celle d’une époque, d’une vie ou d’une partie de l’existence. L’évolution, au sens historique, lui permet d’analyser les modifications du statut social des individus.
Andrew Lewis réalise une synthèse originale : transposer en peinture et en dessin, des personnages calmes et hiératiques interagissant avec le temps, qui, lui, évolue.
Deux temporalités traversent ainsi les œuvres présentées, celle des découvertes scientifiques qui permettent à l’humanité de modifier son point de vue et celle, plus sensible, de l’évolution culturelle et sociale.
Les époques s’entrechoquent, proposant des variations temporelles anachroniques. Les différentes évolutions techniques et l’avènement du progrès rencontrent les évolutions sociales. L’univers devient un
espace‑temps à la fois multiple et troublant.

Malgré leur caractère mystérieux, à mi-chemin entre réalité et science-fiction, les œuvres d’Andrew Lewis sont comme des machines à remonter le temps. Dans une narration visuelle énigmatique, ses œuvres évoquent des moments historiques de transition.
L’exposition a été réalisée en partenariat avec la galerie Art : Concept, Paris.