L’été est enfin arrivé… ENFIN !! Et les vacances pointent à l’horizon. N’est-ce pas le moment idéal pour réviser ses classiques ?
Quoi de mieux que cette période ensoleillée pour (re)lire ou (re)découvrir les romans qui ont eu un fort impact dans la littérature ? Nous en avons quelques-uns qui attendent sur les étagères le moment propice. Dans un hamac à l’ombre des palmiers, dans un coin abrité pendant une averse, lors d’une soirée calme avec le chant des grillons, autant de situations qui permettent de longues heures de lecture.
À la médiathèque, nous avons développé une collection qui rassemble de romans désignés comme « classiques« . Sans pour autant apporter une définition concrète car suivant une acception esthétique, le terme peut soulever de nombreuses questions, nous vous proposons une sélection de romans qui, avec le temps, ont su acquérir une certaine valeur littéraire. Outre que la plupart de ces ouvrages sont étudiés à l’école, le fonds des classiques rassemble pour l’essentiel des romans qui sont devenus avec le temps des références. Contrairement aux idées reçues selon lesquelles le classique serait le livre qui nous résiste, celui qui nous tomberait des mains, voici une petite sélection de romans marquants que nous avons lus, aimés et en aucun cas laissés tomber.
La Dynastie des Forsyte de John Galsworthy (1867-1933) est une fresque romanesque mordante achevée et publiée en 1922. Considérée comme une œuvre majeure écrite par le prix Nobel de littérature 1932, l’histoire met en scène une famille de la bourgeoisie anglaise de 1880 à 1930 avec ses déboires et ses péripéties. Un vrai plaisir de lecture que de se plonger dans l’Angleterre victorienne corsetée et figée de ces années d’autant que l’histoire de cette famille british nous est servie par une plume subtile et imagée.
Blackwater de Michael McDowell est également une saga dite « classique » dans laquelle on plonge avec délice. Publiée aux États-Unis en 1983 sous forme de feuilleton, cette fresque fantastique où l’on suit les péripéties de la famille Caskey, est enfin traduite pour la première fois en France chez Monsieur Toussaint Louverture. Allez-vous à votre tour succomber à la vague BlackWater ?
Dans un tout autre genre, les aventures de Tom Sawyer suivies de celles de Huckleberry Finn, écrit par l’Américain Mark Twain, et respectivement parus en 1876 et 1884, sont également d’excellents classiques de la littérature à (re)lire ou à (re)découvrir. Cette ode à la liberté et à l’enfance qui est aussi une plongée dans la vie d’une petite ville du sud des États-Unis au 19e siècle, est aujourd’hui considérée comme l’une des œuvres fondatrices de la littérature américaine.
Plus récent, nous vous recommandons aussi l’incroyable saga western de Larry McMurtry, Lonesome Dove. Si vous n’y avez pas encore succombé, c’est le moment de suivre les aventures d’Augustus McCrae, dit Gus, et de son acolyte Call, Texas rangers de légende à qui rien ne fait peur. Récompensé par un prix Pulitzer, Lonesome Dove est une fresque épique qui explore les mythes fondateurs de l’Amérique et nous fait vivre la quête désespérée de deux hommes qui, sans le savoir, tournent les pages du dernier western. Un vrai régal !
Enfin, les éditions de la Table ronde nous permettent de redécouvrir la romancière et biographe anglaise Margaret Kennedy, laquelle a été quelque peu oubliée en France. Avec une quinzaine de romans à son actif, elle jouissait pourtant d’une grande réputation d’écrivain dans les années 1920/1930. Avec la réédition du Festin, sorti en France en 1951 sous le titre La fête, vous vous plongerez dans un roman sociétal alerte et sarcastique d’après-guerre qui n’a pas perdu de son mordant. Réédité cette année, Divorce à l’anglaise, sorti pour la première fois en 1937 est également un roman réjouissant et so british qui n’a rien perdu de sa pertinence ni de son ironie. Les romans de Margaret Kennedy se marieront parfaitement avec toutes les saveurs de votre été pour un agréable dépaysement.
Nous pouvons également ajouter pêle-mêle les titres suivants, tous incontournables pour ceux et celles qui veulent enrichir leur culture tout en se faisant plaisir :
Orgueil et préjugés de Jane AUSTEN (1813)
Oliver Twist de Charles DICKENS (1839
Les Hauts de Hurlevent d’Emily BRONTË
Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar WILDE (1890)
Le Joueur d’échecs de Stefan ZWEIG (1943)
La Métamorphose de Franz KAFKA (1915)
Moby Dick d’Herman MELVILLE (1851)
Le Meilleur des mondes d’Aldous HUXLEY (1931)
Des souris et des hommes de John STEINBECK (1937)
Le Monde selon Garp de John IRVING (1978)
Le Vieil homme et la mer d’Ernest HEMINGWAY (1952)
L’Attrape-cœur de J.D. SALINGER (1951)
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper LEE (1960)
Cent ans de solitude de Gabriel GARCIA MARQUEZ (1967)
Sans oublier les romans de Romain Gary, de Gustave Flaubert, de Guy de Maupassant, de Marguerite Duras et autres Stendhal ou Balzac.