Hébergement en urbanisme temporaire : les leçons de l'expérience

Depuis quelques années en France, dans la Métropole et encore plus particulièrement à Villeurbanne, ont été développés des nouveaux modes de prise en charge des personnes en précarité dans les anfractuosités de la ville. Dans un contexte de villes saturées, autant répondre aux besoins temporaires par des formules temporaires. Si nous peinons à répondre par des espaces stables, occupons les friches de manière modulaire : l’urbanisme temporaire, c’est aussi cela, « faire la ville sur la ville ».

Quelques années plus tard, regard rétrospectif avec l’anthropologue Corine Védrine, de l’École Nationale d’Architecture de Lyon et Mathieu Garabedian, adjoint aux solidarité.

Corine Védrine qui vient de coordonner avec Thomas Zanetti un ouvrage collectif Hébergement et occupation temporaires, qui explore les enjeux liés à ces développements, leur intérêt, ce à quoi ils invitent, leurs limites.

Mathieu Garabedian, adjoint aux solidarités, a incarné le volontarisme de la Ville dans le développement de l’hébergement et des services, notamment en urbanisme temporaire, depuis cinq ans. Pour mémoire, à Villeurbanne, la solidarité dans l’urbanisme temporaire, c’est notamment Zone Libre, la Base, Château-Gaillard, l’accueil des Afghanes cours Émile Zola, le 22D, le CHU Musset devenu Jara, l’Archipel, le village d’insertion, le Phare, l’Île égalité, l’ancien CCO…

Cela mérite bien de prendre le temps de la réflexion et d’un nouveau dialogue entre science et politique.