Retour sur | Un Doua de jazz : 20 ans de carte blanche à la Mlis, les années 2010

2010 : invitation du collectif et label phonographique YOLK et de deux formations

Kindergarten avec Matthieu Donarier, clarinette et Poline Renou, voix. « Ensemble, ils ont choisi un univers musical particulier, fragile, polymorphe, osant le silence et la nudité, mêlant poésie écrites et instantanées, murmures harmoniques et fureurs rythmiques. » Nicolas Brémaud, Jazz Magazine

Alban Darche Trio + 1 avec Alban Darche, saxophone ténor, Frédéric Chiffoleau, contrebasse, Emmanuel Birault, batterie et Alexis Thérain, guitare.

Assumant pleinement les influences des grands trios de l’histoire tels que ceux de Sonny Rollins ou de Joe Henderson, ce « trio + 1 » délivre une musique en accord avec son temps, oscillant entre puissance et légèreté, alliant avec intelligence des reliefs rythmiques et des surfaces mélodiques.

2011 : invitation du collectif et label La Forge. Concert solo d’un de ses membres fondateurs, le pianiste François Raulin. « Ce qui frappe d’emblée chez lui quand on l’entend en solo, c’est la densité du discours. Densité mélodique, harmonique et rythmique. (…) rigoureux, exigeant, intense et porteur d’un discours dont la beauté sonore et la cohérence formelle se dévoilent au fur et à mesure d’un concert dont la dimension lyrique ne se donne à entendre qu’au prix d’une extrême attention de l’auditeur qui est le pendant de l’investissement du musicien » site du collectif.

Umlaut, avec Fred Escoffier, claviers, Fred Poncet, guitare et Emmanuel Scarpa, batterie

Derrière ce terme de phonétique, se cache une formation lyonnaise des plus originales sur la petite planète du jazz. Créé en 2004 par le batteur, le trio utilise les palettes sonores du rock et son énergie, en combinant les rythmiques élaborées aux improvisations radicales.

2012 : invitation du label bas-normand Le Petit Label

Exposition de reproductions des visuels d’un certain nombre de disques du label.

Exposition de photographies de Graine d’Images, association de l’INSA, retraçant un historique des différentes éditions du festival. Présentation du label par Nicolas Talbot, son fondateur et également contrebassiste.

Concert solo de Gaël Horellou, saxophone alto. Sur une construction à base de boucles mélodiques et rythmiques, le soliste improvise de longs soli fleuves et donne l’impression qu’il pourrait en être ainsi pour l’éternité.

Duo Bruno Tocanne, batterie & Jean-Paul Hervé, guitare. De ballades rubato aux accents deadmaniens (référence à la musique de Neil Young pour le film de Jim Jarmush, Dead Man) en thèmes plus groovy empreints de free music, c’est en suspension que ce duo réussi à nous (faire) passer le temps.

2013 : Carte blanche à Edward Perraud

Durant trois jours le batteur nous invite à découvrir son univers musical avec trois projets différents. Etudes de musicologie et de percussions classiques, DEA à l’IRCAM sur Tristan Murail, Premier Prix d’analyse au CNSM dans la classe de Michaël Levinas, des études à Calcutta sur la musique indienne et un doctorat en cours sur la généalogie de l’idée en musique, Edward Perraud est un vrai boulimique de savoirs tout azimut.

Concert solo

Quartet Synesthétic Trip, avec Benoît Delbecq, piano, Bart Maris, trompette, Arnaud Cuisinier, contrebasse et Edward Perraud, batterie

Duo Elise Caron, voix et flûte, Edward Perraud, batterie.

2014 : invitation des labels Coax et Carton

IRèNE (Yoann Durant, saxophones, Clémend Edouard, saxophones, électronique, Julien Desprez, guitare, Sébastien Brun, batterie) se situe aux confins du free-jazz et du post-rock dans un no man’s land musical propice aux expériences insolites.

Radiation10 (Aymeric Avice, trompettes, Hugues Mayot, saxophones, clarinettes, Julien Desprez, guitare, Clément Janinet, violon, Bruno Ruder, Fender Rhodes, Benjamin Flament, vibraphone, Joachim Florent, vibraphone, Emmanuel Scarpa, batterie) « représente la relève pour une musique qui, aujourd’hui, ne s’interdit aucune piste. Radiation10 offre un kaléidoscope où le mot dynamique n’est pas vain – et le talent des musiciens évident. » Didier Levallet, ancien directeur de l’Orchestre National de Jazz

2015 : autour du label allemand ACT Music

Présentation du label par un discothécaire avec diffusion musicale extraite du catalogue.

Duo Vincent Peirani, accordéon & Emile Parisien, saxophone soprano. « Tous deux sont en train de renouveler la conception de leur instrument (…) avec une énergie et une invention sans borne. » Michel Contat, Télérama.

2016 : invitation du Tricollectif

Théo Ceccaldi trio (Théo Ceccaldi, violon, Valentin Ceccaldi, violoncelle, Guillaume Aknine, guitare).

Impliqués dans une multitude de projets allant de Joëlle Léandre à Médéric Collignon en passant par l’Orchestre National de Jazz ou celui de Christophe Monniot, les membres du trio sont portés par « une très grande finesse et une maturité rares, leur jeu est chambriste, d’une belle écoute, où le phrasé et le dancing sont jubilatoires, intenses et véloces ; la musique est lyrique, profonde, ouverte à l’aventure, risquée comme la vie !! » comme le dit si justement Joëlle Léandre.

2017 : invitation du Microrchestra, duo Médéric Collignon (bugle, voix et électronique) / Yvan Robilliard (claviers)

« Se confronter au duo n’est pas chose facile : on peut très vite se retrouver piégé par l’espace et le temps. Ici, l’idée est de se « produire » mutuellement, en utilisant un outil « midifié » (nidifié?) afin de manipuler l’enveloppe de ce que joue l’autre. Cela provoque toujours quelque chose car le manipulé peut se laisser porter par le « génétisonneur » ou au contraire garder son cap d’autiste-musicien en toute confiance. Les deux musiciens seront parfois accompagnés de photos nomades, sans ordre ou idée pré-établis. N’avons-nous pas dorénavant l’habitude de nous faire bombarder de différents « arts » visuels et sonores en même temps ? Mais n’ayez aucune inquiétude, vous serez avec « MicrOrchestrA », un projet ouvert et léger, sensible et tellement… humain ! »
Médéric Collignon

2018 : invitation du trio Aïrés. Airelle Besson, trompette, Edouard Ferlet, piano et Stéphane Kerecki, contrebasse.

Ce trio a sorti un disque très remarqué et s’imposait à la programmation. Malheureusement, la trompettiste, enceinte a dû renoncer à notre invitation, c’est donc en duo et avec un répertoire revisité qu’ils se sont produits, entre réécriture et improvisation.

Pour moi, le principe est un peu toujours le même avec une œuvre classique : je joue l’original, puis je m’en éloigne peu à peu, par bribes, puis je m’en éloigne tellement qu’elle finit par devenir complètement autre chose. Edouard Ferlet

 On se met d’accord avant, mais on laisse des portes ouvertes. L’improvisation n’empêche pas de se donner des directions, des consignes. Il faut toujours se laisser la possibilité que des choses puissent se produire de façon inattendue – des accidents. Stéphane Kerecki

 

2019 : Fred Pallem et Daniel Zimmermann !

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